Vous vous souvenez du « Premier Jour du reste de ma vie » ? J’adore la plupart du temps les livres de Virginie Grimaldi. C’est un peu comme marcher au hasard dans la campagne, on n’est pas prémuni contre les intempéries. Le vent, la pluie peuvent, nous surprendre. C’est comme dans ce livre, on n’est pas à l’abri de quelque chose qui nous parle, qui nous mouille un peu et puis tout sèche, tout va bien…
Cette impasse des Colibris, ça pourrait être ma rue (d’ailleurs, ma rue est sans issue !). J’imagine bien si pareille catastrophe nous arrivait !
Dans ce livre, on s’identifie aux personnages. C’est bien écrit, c’est joyeux, c’est triste, c’est émouvant, on a une petite larme prête à poindre au coin de l’œil. C’est la vie quotidienne que Virginie Grimaldi nous raconte et elle le fait bien.
Cette impasse des Colibris où les gens ont emménagé il y a 63 ans… Ils étaient jeunes, avaient des projets plein la tête. Les enfants étaient les vecteurs de communication d’une maison à l’autre. Et puis, les haies ont poussé, les enfants ont grandi, on ne se parle plus depuis longtemps. Mais quand le maire décide de raser le qurtier, tout ce petit monde qui pourtant à bien vieilli fait front pour sauver le quartier.
« Quand nos souvenirs viendront danser » de Virginie Grimaldi aux Edts Fayard