« Premier Sang » d’Amélie Nothomb

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Je l’avais bien dit que j’en lirais d’autres ! Et comme c’est une auteure prolixe, je n’ai même pas besoin de me tourner vers ses premiers romans ( ce que je vais tout de même faire un jour ou l’autre !), il me suffit d’attendre les nouvelles parutions car il en parait un tous les ans. Premier sang est ainsi le 29eme roman d’Amélie Nothomb.
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. » dit Amélie Nothomb à la quatrième de couverture.
Le père d’Amélie Nothomb est mort en 2020. Ce récit des 28 premières années de la vie de son père tient à la fois de l’hommage et du conte, le l’exorcisation pourrait-on dire.
Il relate donc la vie de son père Patrick Nothomb de sa naissance jusqu’à la prise d’otages de Stanleyville en 1964 où la rébellion Simba, entrainera l’intervention des parachutistes belges.
Le livre commence à l’envers, Patrick Nothomb est devant le peloton d’exécution. Il revoit sa vie. Son enfance, solitaire, ses grand parents, sa relation avec le « clan Nothomb » sous la houlette du grand père Pierre Nothomb noble désargenté et poète. Son rôle important dans l’ombre du Consul durant la prise d’otage qui l’a conduit devant le peloton d’exécution.

Qui est Amélie Nothomb ? Il est intéressant de se renseigner puisqu’il s’agit là d’une biographie. Elle est née à Kobé au Japon où elle passe les 5 premières années de sa vie. Son père est ambassadeur de la Belgique. Elle rentre en Belgique et après son agrégation, elle repart au Japon comme traductrice. Elle publie son premier roman en 1992, L’Hygiène de l’Assassin et entraine une longue série de romans d’inspiration autobiographique souvent situés dans les Pays d’Asie.

« Premier Sang » d’Amélie Nothomb, aux Edts Albin Michel

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