Pénurie de masques : le maire de Honfleur fait une mise au point…

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@Honfleurinfos

Covid-19 : S’il est des sujets qui aujourd’hui font débat et notamment sur la toile, celui de l’approvisionnement en masques n’échappe pas à la règle. Face à la demande incessante des habitants à vouloir se procurer un masque, Michel Lamarre, le maire de Honfleur, également président de la Communauté de Communes Honfleur-Beuzeville, a souhaité faire, à travers un communiqué, une mise au point.

Le 15 avril dernier, votre journal « Honfleur-infos » annonçait que la ville de Honfleur avait commandé, trois semaines auparavant, plus de 5 000 masques. Depuis, donc, la fin du mois de mars, l’approvisionnement se fait impérieusement attendre et la nécessité d’équiper les soignants ainsi que les personnes vulnérables ou en contact direct avec des personnes à risque est devenue quasiment impératif. Face à cette situation et notamment afin d’en informer les maires de la Communauté de Communes, Michel Lamarre explique à travers un communiqué : « Comme vous le savez, partout en France, on assiste à une pénurie de masques. Nous avons une consultation en cours pour notre propre compte mais les premières offres qui nous sont retournées sont aberrantes, 7€/masque en tissu réutilisable…sans garantie de date de livraison et je ne peux décemment y donner suite. » Et le maire de Honfleur de poursuivre : « Nous avons passé différentes commandes entre fin Mars et début Avril auprès du Département du Calvados (le plus grand nombre possible de masques), du Département de l’Eure (le plus grand nombre possible de masques), de l’Union des Maires du Calvados (7000 masques confondus entre la CCPHB et la Ville de Honfleur), et de l’État (30 000 masques).
Nous n’avons à ce jour pas de retour permettant de nous indiquer une date de livraison de ces masques. »
Pour palier ce manque, le maire de Honfleur et président de la CCPH-B indique : « Les dates annoncées initialement sont constamment repoussées, d’où les initiatives prises pour la confection de masques en tissu avec l’association « Coud à coud » et l’association « Être et Boulot », ainsi que le recensement des bonnes volontés pour la confection de masques. A ce jour plus de 100 masques ont été confectionnés pour la CCPHB puis dirigés en priorité vers les agents au contact du public. »
Michel Lamarre souhaite aujourd’hui voir la situation se décanter rapidement car, de la nécessité d’équiper le personnel en contact direct avec les personnes à risque, à l’urgence de devoir les protéger, il y a qu’une infime petite marge.

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