« Oiseaux de Tempête » de Einar Karason

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Quand on est né(e) dans le quartier de sainte Catherine, que l’on a été bercé(e) de récits de marins, on ne peut pas être insensible à ce texte qui plus qu’un roman semble un récit vécu.
Un livre traduit de l’Islandais.
Mafur, c’est le terme générique pour les mouettes et autres oiseaux de mer, c’est aussi le nom du bateau.
Larus est le plus jeune des matelots. Comme les autres, il embarque à bord du Mafur, amarré dans le port de Reykjavik, le 29 janvier 1959. Ses parents l’ont accompagné jusqu’au quai. La campagne de pêche va durer une semaine, ils partent pour le banc des mouettes au large de Terre-Neuve, pour pêcher la sébastre. Rien de bien ordinaire que cette campagne de pêche où l’on navigue tranquillement quelques jours avant de faire une pêche quasi miraculeuse de sébastres qui se vendent un bon prix en Grand Bretagne et en Allemagne.
Voilà, les cales sont pleines à craquer et les trente-deux marins de Mafur se voient déjà rentrés au port. Mais voilà que la météo change brutalement, un froid terrible s’abat sur le bateau et des vagues d’une force inouïe déferlent sur le pont accompagnées de vents violents. Bientôt tout est pris dans une énorme gangue de glace lestant le bateau d’un poids énorme jusqu’à menacer de le faire couler. Une course contre la montre est engagée. Dans des conditions inhumaines les marins vont lutter pour leur survie, essayant de se défaire de ces tonnes de glace qui risquent à tout moment de les entrainer vers le fond.
L’impression d’être sur le pont, un roman haletant.

« Oiseaux de Tempête » de Einar Karason aux Edts Grasset

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