Un livre colossal et pas seulement par la taille !
Ce roman est sorti en 2019 aux Etats Unis, juste quelques mois avant le début de la pandémie et on en a beaucoup parlé. J’ai attendu qu’il sorte en France pour le lire parce que : 1169 pages ! Rétrospectivement, je me dis que j’en serais venue à bout en anglais mais cela m’aurait pris un peu plus de temps et au départ, je ne pouvais pas savoir si c’était intéressant. C’est toujours mieux quand c’est possible de lire dans la langue de l’auteur s’il s’agit d’une œuvre poétique, par exemple. Là, ce n’est pas le cas, il s’agit dirais-je d’un livre de société. On y retrouve toutes les grandes peurs de notre époque, celle, vis à vis de ceux qui nous gouvernent, celle, d’être manipulé, celle, des autres et de l’inconnu. La force de l’extrémisme et des discours religieux mais aussi celle de la famille et de l’entr’aide.
L’histoire : un petit village sans histoire de Pensylvanie. Un matin Shana cherche sa petite sœur. Elle l’aperçoit qui quitte la ferme d’un pas décidé. Elle l’appelle, la rejoint pour l’arrêter, rien à faire Nessie marche inexorablement vers, vers quoi, vers où ?
Elle est rejointe par une, deux personnes, puis des centaines qui marchent sans manger ni boire sans jamais s’arrêter, Shana suit sa sœur comme d’autres suivent un frère une sœur, une mère. Les marcheurs sont en marche. Est-ce un complot du gouvernement, un plan pour sauver l’humanité du virus du « masque blanc » qui détruit l’humanité. Qui est derrière tout ça ?
« Les Somnambules »- de Chuck Wendig, aux Edts Sonatine