« Les Amants de l’été 44 » de Karine Lebert.

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Une chronique à deux voix qui se passe en grande partie sur la côte normande entre Honfleur, Pont-L’Evêque et Le Havre. Gemma est une jeune “working girl” New-Yorkaise. Elle a eu une jeunesse dorée et une carrière toute tracée au sein de l’entreprise familiale dirigée de main de maître (tyrannique) par son père. Elle aimerait faire de l’import-export de produits français mais son père s’y oppose farouchement.Tout bascule à la mort de sa mère, par overdose de médicaments. Bien qu’elle ne garde que de bons souvenirs de sa mère qui fut une mère aimante et attentive, elle se souvient aussi du mal-être qui semblait toujours la poursuivre. Puis, Gemma est contactée par un détective privé. Celui-ci était employé par sa mère pour retrouver ses racines françaises. Gemma tombe des nues, elle n’a jamais entendu parler de quoi que ce soit. En prenant connaissance des éléments déjà en possession du détective, elle décide de s’envoler pour la France. Elle pourra continuer l’enquête elle-même tout en prospectant pour son projet d’import-export qu’elle n’a pas abandonné malgré l’avis de son père. En Normandie, elle retrouve la famille de sa mère et tombe amoureuse de la région où elle envisage de venir s’établir plus tard quand elle sera venue au bout de sa quête qui pour le moment l’emmène vers la Louisiane.
L’autre voix, c’est celle de sa grand-mère. Comme un journal tenu presque au jour le jour, Philippine raconte. C’est elle, la mère de sa mère, celle qui a peut-être abandonné sa fille pour rentrer en France. Philippine, une jeune fille comme tant d’autres qui à la libération tombe amoureuse d’un beau GI. Sauf que son frère a été tué par les américains, dommage colatéral de la Libération. Sa famille, des exploitants agricoles aisés de Pont L’Evêque, son père surtout, n’accepte pas cet amour avec un soldat américain. Elle doit s’enfuir pour le retrouver au Havre dans le camp Philip Morris, là où sont regroupées les War Brides. Elle se marie avec Ethan Reed et, comme les autres, attend avec impatience l’embarquement sur le navire qui après une semaine de voyage, l’amènera à New York.
C’est bien écrit et ça se lit facilement, le plan est plutôt bien fait. Je vais lire la suite dès que possible. Et j’irai probablement faire dédicacer mes livres aux Pépites presque derrière l’église de Beuzeville où l’auteure sera en dédicace le 9 Juin prochain. Mais je suis certaine que Honfleur-Infos vous préviendra en temps et en heure.

« Les Amants de l’été 44 » de Karine Lebert aux éditions Presse de la Cité.

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