Est-ce un phénomène conjoncturel ? ou bien est-ce une réelle volonté pour les uns comme pour les autres de respecter la traditionnelle vente du muguet le 1er mai sur l’espace public ? De l’avis de nombreux observateurs, il y avait cette année beaucoup plus de vendeurs qu’à l’habitude sur le vieux port de Honfleur.
À chaque coin de rue, il n’était pas rare de voir un ou même plusieurs vendeurs de muguet. Cela tente de prouver qu’il s’agit bien d’un problème conjoncturel et non pas d’un soudain amour pour Dame Nature.
La baisse du pouvoir d’achat, l’augmentation des matières premières, malgré la promesse du gouvernement de faire pression sur la grande distribution pour maintenir les prix à des niveaux raisonnables, font que les gens ont de plus en plus besoin de vendre pour gagner un peu plus d’argent. Et la vente du muguet le 1er leur en donne l’occasion.
Outre les classiques vendeurs et vendeuses individuels du 1er mai, on a pu constater que de nombreux vendeurs issus d’organisations superbement bien structurées, ont également occupé le terrain, faisant fi d’une réglementation absolument pas appliquée au détriment des petits commerces payant taxes et autre loyer.
Qu’à cela tienne, la traditionnelle vente de muguet du 1er mai a fait des heureux et a rempli de bonheur les travailleurs et travailleuses ainsi que les amoureux des petites clochettes, et c’est sans doute bien là l’essentiel.