La semaine passée, à la maison des familles du quartier du Canteloup à Honfleur, le docteur, Jean-Paul Deysine et le commandant de police, Frédéric Balard ont animé un débat sur un sujet très sensible : le harcèlement scolaire.
Devant plus d’une trentaine de personnes, dont principalement des parents d’élèves, le docteur Jean-Paul Deysine et le commandant de police Frédéric Balard ont expliqué combien le harcèlement à l’école pouvait être dangereux pour les victimes, mais également pour des harceleurs qui souvent s’ignorent.
Le harcèlement commence le plus souvent par de simples moqueries, des moqueries pouvant aller jusqu’à la violence physique.
« Que ce soit dans la cour de récréation ou bien sur internet, le harcèlement touche de nombreuses personnes, » souligne le commandant de police avant d’indiquer que « un élève sur dix est victime de harcèlement. »
Dans la salle, une jeune fille explique être victime de harcèlements depuis plusieurs années, et que, selon le témoignage de cette jeune fille, les plaintes dénoncées auprès de l’établissement scolaire auraient été minimisées.
En réponse, le commandant souligne que le commissariat de police est à même de recevoir les plaintes et que la justice sanctionne lourdement les harceleurs mais aussi les témoins dans le cadre de la non-dénonciation et non-assistance à personne en souffrance.
De son côté, Jean-Paul Deysine met, quant à lui, l’accent sur l’aspect psychologique que peut rencontrer la victime, soulignant au passage que le traumatisme subit peut, dans certains cas, pousser la victime à commettre l’irréparable.
Aussi, que ce soit du côté du docteur Deysine ou bien de celui du commandant Balard, la consigne est : « il faut en parler. Soit auprès du référent de l’établissement scolaire, soit auprès des parents, ou bien encore auprès d’un médecin qui sera à même à prendre la décision qui s’impose.»
Pendant près d’une heure, les échanges ainsi que les conseils auprès des familles, ont permis de mettre en garde les parents d’élèves contre le harcèlement scolaire, à déceler le moindre signe face à ce véritable fléau de notre société.