On me l’a offert, j’ai adoré ! Je me suis noyée dedans ! Quoi de plus jouissif que l’inutile, de plus improbable ?
J’adore les dictionnaires. Dès que j’ai su lire et que j’ai découvert le premier dictionnaire j’ai développé une addiction. Quoi, de plus passionnant qu’un dictionnaire et il y en a de toutes sortes. Personnellement j’adore plus que tout autre mon dictionnaire étymologique, remonter le sens des mots le plus loin possible est pour moi un émerveillement. Bien sûr, je consulte Wikipédia comme tout le monde surtout quand j’ai une urgence, mais rien ne vaut un vrai dictionnaire avec ses pages fines que l’on tourne d’un doigt humide.
Je ne peux pas vous raconter le sujet du livre, il n’y en a pas vraiment (de sujet !) Mais c’est pourtant un livre aussi indispensable qu’inutile.
Ce qu’il est dit des auteurs du livre :
« François Morel a les cheveux bruns. C’est un garçon. Il aime les écharpes, les bouchées à la reine, le dessinateur Chaval et l’humoriste Raymond Devos. Il parle aussi à la radio, le vendredi matin sur France Inter.
Valentin Morel est brun lui aussi mais se rase le crâne. Il aime Jean-Pierre Bacri et la trottinette électrique. Il n’écoute plus Booba depuis 2015 et se réveille parfois la nuit pour voir s’il ne reste pas du fromage dans le frigo. »
« Dictionnaire amoureux illustré de l’inutile » de François et Valentin Morel. Aux Edts Plon