J’aime beaucoup ce que fait Teulé et j’ai particulièrement bien apprécié son Villon. Ses mots, sa façon d’écrire collaient particulièrement bien à cette reconstitution de l’époque. Il y a longtemps de cela, je me suis intéressée à tous les écrivains et poètes qui ont un rapport plus ou moins éloigné avec Honfleur. Alors, Baudelaire vous pensez ! L’Albatros, le premier de tous appris en primaire et puis « Quand le ciel bas et lourd… », bien sûr. Et puis plus tard « Les Fleurs du Mal ».
Bon ! Il ne m’avait point échappé que Baudelaire était un débauché notoire, drogué, dandy halluciné et que ses « Fleurs du Mal » étaient comme les fleurs magnifiques qui poussent sur un tas de fumier qui réunit l’ignoble et le sublime.
J’ai beau, j’avais beau le savoir, le lire m’a fait mal et j’ai bien souvent eu la tentation de jeter le livre, d’arrêter de le lire car je ne voulais pas regarder la réalité, seulement relire ces cent merveilleuses fleurs du Mal qui ont pour toujours changé le destin de la poésie française.
« Crénom Baudelaire » de Jean Teulé, aux Edts « J’ai Lu »