Dans le cadre d’un travail sur un projet d’ouvrage, Kevin LOGNONÉ, écrivain et historien, recherche des personnes pouvant témoigner sur la création de la banque « Free French Banking » à Londres durant la seconde guerre mondiale mais aussi des personnes ayant une parfaite connaissance des moyens mis en œuvre depuis Honfleur, pour traverser la Manche afin de rejoindre l’Angleterre.
« Honfleur peut s’enorgueillir de détenir le record des évasions vers l’Angleterre durant la guerre, comme le rappelle l’historien Richard Brooks dans son ouvrage consacré aux liaisons maritimes entre l’Angleterre et la France.
Tous les bateaux honfleurais en état de naviguer avaient été réquisitionnés par les allemands. Les très nombreuses évasions ont alors reposé sur des bateaux mis au rancart, restaurés et équipés clandestinement pour qu’ils soient en état de naviguer.
Avec la discrétion complice des habitants, des bateaux ont aussi transporté des documents et du courrier pour les Alliés.
J’aimerais en savoir davantage et faire appel à vos lecteurs quant au rôle joué par les bateaux pour permettre notamment la création à Londres de la « Free French Banking »… Une banque d’une audace incroyable qui jouera le rôle de premier «argentier» de la France Libre, avec seulement quelques compétences financières…
Cela m’aiderait beaucoup dans le cadre d’un projet d’ouvrage BREXIT : DROIT D’INVENTAIRE, DEVOIR D’INVENTER dont voici une première version en annexe.
Une photo prise dans la City de Londres (Lombard street) en annexe illustre l’audace de ce projet… Des connaissances personnelles des hommes, des continents… Des dons du monde entier : des pépites d’or du Congo, des diamants, des perles d’Erythrée…permettant de compenser les avances de guerre reçues de la Grande-Bretagne. A la fin du conflit, Pierre Mendès France prononcera, lors de la présentation du premier budget public de 1945 : « Ces années de guerre active auront coûté à la France le prix d’une exposition !». Sénèque aurait dit… « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
Avec tous mes remerciements pour votre attention. »
Kevin LOGNONÉ