On a beau dire Harlan Coben, c’est Harlan Coben. Difficile quand je passe à la librairie de résister et comme j’y passe très souvent, il y a peu de chances… Donc, je l’ai lu….
David est en prison depuis cinq ans pour le meurtre de son enfant. C’est épouvantable, d’autant qu’il ne se souvient pas de l’avoir tué. Il n’imagine même pas comment cela aurait pu se produire, même s’il avait trop bu ce soir-là. Crise de somnambulisme ? Il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé.
Pourtant, tout l’accuse et il est condamné. Au fond de sa cellule, il ne veut voir personne, sa vie est finie. Sa femme divorce. Un jour, son ex-belle-sœur demande à le voir, c’est sa première visite depuis cinq ans. Qu’a-t-elle de si important à lui dire ?
D’une enveloppe, elle sort une photo prise par ses amis dans un parc d’attractions. En arrière-plan, on voit un enfant avec une tache de vin sur la joue, bien reconnaissable : c’est Matthew le fils de David, il est vivant. Pour David, la vie vaut à nouveau d’être vécue, il n’a plus qu’une idée en tête, il doit retrouver son fils.
Mais qui l’aidera ? Il lui faut s’évader de la prison. Il réussira une évasion rocambolesque et se lancera sur les traces de son enfant.
Je sais, Harlan Coben nous ressert une énienne disparition d’enfant, n’empêche que ça marche et qu’il nous embarque comme toujours dans son histoire.
« Sur tes traces » de Harlan Coben aux Edts-Belfond