Cette semaine je vous propose une histoire glaçante dans le froid polaire de la Norvège Arctique. C’est l’archipel du Svarbarg dont la capitale est Longyearbyen, 2 400 habitants, ancienne ville minière. Si l’on vous dit que personne n’y meurt jamais, c’est qu’on n’y vient pas par plaisir et que l’on n’y reste que le temps de faire ce qu’on a à faire. On n’y prend pas sa retraite et on ne s’y soigne pas et les raisons de conflits ne sont pas légion. Trop froide la nuit polaire pour échauffer les esprits. L’activité principale est la pêche au skrei (c’est la morue norvégienne !).
Et pourtant, une étudiante en biologie est retrouvée morte apparemment tuée par un ours. Dans le même temps, on retrouve le corps d’une ancienne journaliste qui s’est suicidée, en se jetant du haut d’un pont.
Pour un endroit où l’on ne meurt jamais, vous avouerez que cela fait un peu beaucoup d’un coup !
Les deux enquêtes vont vite se croiser. Nils Madsen, l’ancien compagnon de la soi-disant suicidée n’y croit pas…
Morgan Audic, en plus de nous proposer un thriller palpitant, nous plonge dans l’univers des terres arctiques avec beaucoup de réalisme. Il y aborde les thématiques environnementales et de la préservation des espèces.
« Personne ne meurt à Longyearbyen » de Morgan Audic, aux Edts Albin-Michel