« La Mare au Diable » de George Sand

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George Sand de son vrai nom Aurore Dupin de Francueil et par son mariage baronne Dudevant est née à Paris et morte à Nohant-le-Vic. Elle a 2 enfants Maurice Sand et Solange mais il n’y a plus de descendance. Si vos vacances vous emmènent du côté du Berry, il ne faut pas manquer de visiter la magnifique demeure de l’écrivaine ainsi que les très beaux jardins.
C’est en 1829, qu’elle décide de prendre un pseudonyme à consonance masculine pour pouvoir éditer car les femmes ont beaucoup de mal à se faire éditer à cette époque face à la misogynie ambiante (de Baudelaire par exemple…). Georges selon l’étymologie gracque est celui qui travaille la terre et Aurore Dupin est très ancrée dans sa campagne berrichonne de Nohant et puis, George (sans le « s ») est le féminin de Georges ce que l’on ne sait pas toujours !
Dans sa demeure de Nohant, George Sand accueillera beaucoup de ceux qui comptent dans le monde culturel de l’époque : Chopin, Balzac, Flaubert, Delacroix….
Revenons à « La mare au Diable », c’est un charmant roman champêtre. C’est aussi un voyage, je devrais dire en fait trois voyage en un. Un voyage géographique, un voyage initiatique, et un voyage métaphorique.
Germain a 28 ans, 3 jeunes enfants, il a perdu sa femme depuis 2 ans déjà. Il travaille sur la terre de ses beaux-parents qui s’occupent des petits. Mais voilà, son beau-père lui conseille de se remarier et lui a trouvé une épouse potentielle dans un village voisin.
Bien qu’il n’ait pas envie de se remarier, Germain obéit et part pour aller rencontrer la veuve que son beau-père lui conseille d’épouser.
Marie, la fille d’une voisine pauvre l’accompagne pour se placer comme bergère dans une ferme qui se trouve sur le chemin. Elle n’a que 17 ans et Germain la considère comme une enfant. Pierre l’ainé des enfants de Germain a réussi à se cacher pour pouvoir les accompagner.
La nuit tombe, ils se perdent dans un bois pas si grand pourtant, ils tournent en rond sans trouver d’issue. Il y a une mare, les gens du coin leur diront plus tard que c’est la Mare au Diable….

« La Mare au Diable »de Georges Sand aux  Edts Desessart

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