« Des diables et des saints » de Jean-Baptiste Andrea

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C’est une histoire comme ça, ni un conte de fée, ni rien, juste une histoire. Joseph est un vieux pianiste virtuose, il se fait appeler Joe joue du Beethoven dans les gares sur les pianos qui sont à disposition de ceux qui ont envie de faire partager la musique. Joe joue dans les gares, les aéroports d’un peu partout dans le monde, il joue parce qu’un jour elle a dit qu’elle reconnaitrait sa façon de jouer entre toutes et que lui, il la cherche. Peut-être qu’un jour, elle descendra d’un train ou d’un avion.
C’est une longue histoire qui a commencé il y a cinquante ans et qui nous emmène dans le monde intérieur de l’enfance. Quand Joseph avait seize ans, il a perdu ses deux parents et sa sœur dans un accident d’avion. Il s’est retrouvé dans un orphelinat aux confins (c’est aussi le nom de l’établissement) des Pyrénées. Le temps passe entre corvées et maltraitance mais heureusement il y a Rose. Joseph va s’évader de l’orphelinat, il ne retrouvera pas Rose mais il l’attend dans les gares, les aéroports où il gâche son talent de concertiste.
Une très belle histoire où il y a des diables et des saints et qui termine la trilogie que l’auteur a dédié à l’enfance.

« Des diables et des saints » de Jean-Baptiste Andrea, aux Edts « L’Iconoclaste »

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