Oui, il faut une bonne dose d’humour pour écrire ce roman. Une bonne dose d’humour pour l’écrire et pour le lire. Comme on dit « mieux vaut en rire » car hélas tout peut arriver !! J’aurai pu dire complètement loufoque, s’il ne s’agissait d’un ours !
J’ai vraiment pris plaisir à lire cette charge satirique à charge contre monde littéraire en général, de l’édition et des médias en particulier d’autant que je l’ai lu à cette époque précise de l’année où l’on décerne les prix.
En deux mots voici l’histoire : il s’agit d’un ours qui rêve de devenir un homme. Sans doute est-il un peu plus malin que la moyenne des ours. Toujours est-il qu’il trouve, un jour, un manuscrit caché dans un coffre sous un arbre. L’animal voit tout de suite le parti qu’il peut en tirer : à lui le monde des humains avec les supermarchés et autres boutiques dégoulinantes de miel et autres sucreries. Il récupère un costume et se met en quête d’un éditeur et voilà ! L’ours est un écrivain, et personne ne s’en étonne ; qu’il grogne et ne parle pas, qu’il soit imprévisible et se roule sur le sol, quelle importance puisque son livre est en tête des ventes…..
« L’ours est un écrivain comme les autres » de William Kotzwinkle, aux Edits 10/18