J’ai commencé ce livre avec l’idée incongrue que cela ne me plairait pas. Encore un livre, me suis-je dit, dont l’auteure ou plutôt l’éditeur a choisi un livre intrigant pour mieux vendre. Car qu’ai-je donc à faire d’une piscine dans le désert ? Outre qu’il faudra creuser un puit pour l’alimentation en eau, l’entretien sera fabuleux et franchement moi les problèmes d’alimentation en eau… Bien assez de mon Internet qui semble avoir sa vie propre qui n’inclut pas toujours e me rendre service.
Certes, il s’agit bien d’une histoire de piscine mais autour de cette histoire, on découvre un coin de Liban aux confins de trois pays en guerre. Une maison familiale, un village entouré de montagnes. Pour Fausta, c’est le refuge, le lieu doux des vacances d’enfance, mais pour Léo, dont la famille a émigré au Canada, c’est un retour à la terre de ses ancêtres. Un coin de terre qu’il est venu pour vendre, il s’est donné trois jours, avant de rentrer au Canada. Sauf, qu’une piscine a été construite, là, au beau milieu, une piscine où Fausta se plonge avec délice.
Il suffira de trois jours pour qu’ils apprennent à se connaître dans ce paysage hors du temps ; Un roman fascinant.
« Une Piscine dans le désert » de Diane Mazloum, aux Edits JC Lattès